Laure Coutan

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Laure Coutan
Laure Coutan photographiée par Reutlinger (1896).
Naissance
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Dun-sur-AuronVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
9e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Laure MartinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculptriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Alfred BoucherVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Georges Coutan (d) (de à )
Octave Lebesgue (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

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La Fortune (1905), Choisy-le-Roi, parc de la Mairie.
Le Moineau de Lesbie (1911), Paris, mairie du 16e arrondissement.
Tombe de Laure Coutan au cimetière du Montparnasse à Paris.
Détail de la tombe (médaillon posé au sol).

Laure Coutan, dite aussi Laure Coutan-Montorgueil, née Laure Martin le à Dun-le-Roi (Cher) et morte le à Paris (9e arrondissement)[1], est une sculptrice française.

Biographie

André Gill, bronze, Paris, cimetière du Père-Lachaise.

Laure Coutan se forme à Paris auprès du sculpteur Alfred Boucher et se caractérise par une manière classique qui s'exprime dans les nombreux bustes et des statues allégoriques.

Elle reçoit de nombreuses commandes publiques ou privées et participe à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago.

Elle est l'auteur, entre autres, des bustes de l'astronome Le Verrier, du prince Napoléon, du général Boulanger ou de la comtesse de Choiseul. Son buste en bronze d'André Gill orne la tombe de celui-ci à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

Elle a également réalisé des statues allégoriques comme La Fortune en marbre[2], représentant une déesse marine assise sur une roue, conservée au château de Choisy-le-Roi, ou encore Sirius, marbre commandé par l'État en 1895 pour le palais de l'Industrie des Champs-Élysées et représentant une femme nue, allégorie de l'univers et de la nature. Par ailleurs, le musée de la Chartreuse de Douai conserve une statue en plâtre intitulée La Source (1891) et représentant elle aussi un nu féminin assis sur un rocher.

Laure Coutan a également créé des statuettes en bronze comme La Jeune Fille à l'oiseau.

Œuvres

Expositions

  • Le Printemps[7] fait partie des œuvres de la délégation de femmes françaises artistes présentées à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, regroupées dans le Woman's Building[8].

Élèves

Notes et références

  1. Archives de Paris acte de décès n°1498, vue 17 / 31, contenant date et lieu de naissance (vérifiés sur le site des Archives du Cher, acte de naissance n°156 dressé le 30/10/1855, naissance de la veille)
  2. Hauteur : 190 cm.
  3. « Statue : la Fortune, grandeur nature à Choisy-le-Roi (94) », notice no IM94000711, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  4. Base Mistral.
  5. « Statue "Floréal" au Parc de la Tête-d'Or », sur numelyo.bm-lyon.fr (consulté le )
  6. a b et c Henry Jouin, « La Sculpture dans les cimetières de Paris », Nouvelles archives de l'art français, vol. 13,‎ , p. 124 (lire en ligne).
  7. Base Mistral.
  8. (en) K.L. Nichols, « French Women Painters: 1893 Chicago World's Fair and Exposition », sur arcadiasystems.org (en ligne).

Annexes

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  • Laure Coutan, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bridgeman Art Library
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  • « Laure Coutan » sur la base Joconde.
  • (en) Women's Art at the World's Columbian Exposition, Chicago 1893.
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