Gladys Casely-Hayford

Cet article est une ébauche concernant une femme de lettres sierraléonaise.

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Gladys Casely-Hayford
Gladys Casely-Hayford
Biographie
Naissance
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Axim (Côte-de-l’Or, Empire britannique)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
AccraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gladys May Casely-HayfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Aquah LaluahVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Écrivaine, poétesseVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Adelaide Casely-HayfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Archie Casely-Hayford (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Gladys Casely-Hayford alias Aquah LaLuah, née le à Axim, en Côte-de-l'Or, une colonie britannique, et morte en à Freetown, au Sierra Leone, est une femme de lettres sierra-léonaise, fille d'Adelaide Casely-Hayford.

Biographie

Enfant, elle répond au nom de Aquah LaLuah. Grande lectrice, elle s'intéresse également è la danse, au chant et écrit de la poésie à un âge précoce. En raison de son éducation, elle parle couramment l'anglais, le créole et le fanti (la langue de son père).

Elle fait ses études primaires et secondaires au Ghana (alors la colonie britannique de la Côte-de-l'Or). Elle étudie ensuite au Collège de Penrhos, à Colwyn Bay, au Pays de Galles. Elle abandonne toutefois ses études lorsqu'elle accepte d'être danseuse pour un groupe de jazz berlinois, ce qui lui permet de voyager en Europe. Elle quitte ses amis musiciens en 1932.

De retour en Afrique, elle fonde une école professionnelle pour filles où elle enseigne la littérature et le folklore africains.

Épouse d'Arthur Hunter, elle continue de donner des conférences où elle défend la thèse antiraciste, peu acceptée à l'époque, que les Africains ne sont en rien inférieurs aux autres races. Son discours sur l'égalité raciale apparaît également dans ses poèmes qui sont admirés à l'étranger, notamment par les écrivains et artistes regroupés au sein du mouvement afro-américain de la Renaissance de Harlem. Plusieurs de ses poèmes développent aussi des thèses sur la liberté et la fierté des femmes, illustrés par des évocations autobiographiques nettement perceptibles. Quelques-uns de ses premiers poèmes ont été publiés dans The Atlantic Monthly et dans The Philadelphia Tribune.

Elle demeure la pionnière de la littérature en krio[1].

Œuvres

  • Take'um so (1948), recueil de poésie

Notes

  1. (en) « Modern American Poetry », sur illinois.edu (consulté le ).

Liens externes

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