Elsa Bruckmann

Elsa Bruckmann
Biographie
Naissance
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GmundenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Garmisch-PartenkirchenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
roumaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Mère
Caroline Cantacuzene (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Hugo Bruckmann (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
GEDOK (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Elsa Bruckmann, née princesse Cantacuzène de Roumanie le à Gmunden et morte le à Garmisch-Partenkirchen, est une salonnière allemande issue de la haute aristocratie roumaine.

Elle a été l'épouse de Hugo Bruckmann (en), éditeur de l'intellectuel Houston Stewart Chamberlain.

Biographie

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Femme du monde, elle tient un salon et se fait une mission de présenter, pendant les années 1920, l'homme politique Adolf Hitler à des industriels. Lors de l'incarcération de Hitler en 1923 à la suite de son putsch raté à Munich, elle lui rend visite à la prison de Landsberg[1]. Il la remercie après son arrivée au pouvoir en lui offrant, à l'automne 1934, une Mercedes[2].

L’historienne Anna-Maria Sigmund note : « En 1926, le NSDAP était au bord de la faillite. […] Elsa Bruckmann, née princesse Cantacuzène, animait à Munich un salon célèbre où elle présenta Hitler à tous ceux qui détenaient un rang, un nom et de l’influence en Allemagne. À la requête de sa femme, Hugo Bruckmann paya le loyer de Hitler et lui abandonna son palais pour recevoir ses invités. Là, les mains jointes, comme en état d’hypnose, Elsa Bruckmann écoutait ses discours »[3].

L'écrivain-voyageur suisse Nicolas Bouvier note dans son récit autobiographique Thesaurus Pauperum ou la Guerre à huit ans que la princesse roumaine, toquée de bouddhisme, avait choisi pour Hitler le svastika inversé comme emblème de son parti[4]. Selon Bouvier, le couple Bruckmann (le mari était directeur du Deutsches Museum), avait été fasciné par Hitler, comme beaucoup d'humanistes bavarois, sans avoir lu Mein Kampf ; ils n'étaient ni racistes, ni antisémites, mais viscéralement anti-prussiens[4].

Après la défaite du Reich — ajoute Bouvier — les Américains ont organisé des visites forcées du camp de Dachau, à l'intention des anciens soutiens de Hitler, qui n'étaient pas conscients de ses crimes. Elsa Bruckmann en serait morte de saisissement quelques jours plus tard[4].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Elsa Bruckmann » (voir la liste des auteurs).
  1. d'Almeida, p. 53.
  2. d'Almeida, p. 55.
  3. Sigmund, p. 8.
  4. a b et c Bouvier, p. à préciser.

Annexes

Bibliographie

  • Fabrice d'Almeida, La Vie mondaine sous le nazisme, Paris, Perrin, , 418 p. (ISBN 978-2-262-02162-7, OCLC 718406636).
  • Nicolas Bouvier, La Guerre à huit ans, Genève, éditions Zoé, coll. « Mini Zoé », , 50 p. (ISBN 978-2-88182-376-3 et 2881823769).
  • Anna Maria Sigmund (trad. Janine Bourlois), Les Femmes du IIIe Reich, Paris, JC. Lattès, , 336 p. (ISBN 978-2-7096-2541-8, OCLC 163528299).

Articles connexes

Liens externes

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