Dominique Hauvette

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Dominique Hauvette
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
Val-d'Isère ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités

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Dominique Hauvette, née le à Paris, est une vigneronne et éleveuse de chevaux française. Elle est désignée en 2020 « Vigneronne de l'année » par la Revue du vin de France.

Biographie

Naissance et études

Dominique Hauvette naît à Paris[1],[2] ou à Val-d'Isère[3],[4] en 1950 de parents restaurateurs[5]. Elle a 4 frères, dont l'architecte Christian Hauvette[2]. Elle grandit entre Paris et Val d'Isère[1],[2], où elle enseigne ensuite comme professeure de ski[1],[6] et y fréquente Marielle Goitschel[3].

Elle est titulaire d'une licence de sociologie et d'une maîtrise de démographie[7].

Installation à Saint-Rémy-de-Provence

En 1980, elle séjourne un mois à Saint-Rémy-de-Provence pour des vacances et décide de s'y installer[7],[1],[2],[8].

Élevage équestre

À son installation, elle élève des purs-sangs arabes pour des courses d'endurance et gagne sa vie comme peintre en bâtiment[1],[2].

En 2019, son élevage compte une cinquantaine de chevaux[5]. En septembre 2021, un de ses chevaux termine septième aux 160 km de Florac[7].

Activité viticole

Elle commence une structure viticole en 1988[9] avec deux hectares de vignes achetés par son père à son voisin, partant à la retraite, dans le massif des Alpilles[5],[1],[7],[8],[3]. Elle est aidée à ses débuts par d'autres voisins viticulteurs, Éloi Dürrbach du domaine de Trevallon et Noël Michelin du domaine des Terres Blanches[10],[11],[1]. Elle produit son premier vin en 1989[3]. Déjà titulaire entre autres d'un DESS de droit rural et d'un autre de gestion, elle reprend des études à l'université de Montpellier et devient œnologue à l'âge de 44 ans[5].

En 2019, son domaine compte 17 hectares, cultivés en biodynamie et certifiés depuis 2003, et produit annuellement environ 40 000 bouteilles de vins rouges, blancs et rosé[1]. Cependant cette même année, elle doit arracher des vignes à cause de la sécheresse et du réchauffement climatique et diminue son vignoble de 6 hectares[11],[5]. Les vins du domaine sont, à partir du millésime 2018, uniquement en IGP Alpilles[12] alors qu'il produisait jusqu'alors également en appellation Les-Baux-de-Provence et antérieurement en AOC Coteaux-d'aix-en-provence[8]. Le domaine produit une majorité de vins rouges à partir de cabernet sauvignon, syrah, cinsault, carignan et grenache. Les blancs sont plus rares et issus de roussanne, marsanne et clairette.[réf. souhaitée]

Selon Causeur, « Dominique Hauvette s'inscrit dans le courant antitechnologique né au début des années 1980, selon lequel le vin ne doit pas être un produit technique sans défauts, lisse et formaté, dépourvu de caractère, mais un produit vivant et changeant qui exprime un terroir. »[3]. Elle réalise la vinification et l'élevage des vins dans des « œufs en ciment naturel »[3] et, pour certains vins, en foudre ou en fut.

Le restaurant étoilé l'Oustau de Baumanière, à 10 kilomètres de son domaine, lui achète un millier de bouteilles par an[7]. Son vin est également à la table d'autres restaurants étoilés[6].

Distinctions

  • 2019 : « 3 étoiles » dans le Guide des Meilleurs Vins de France[11],[12].
  • 2020 : « Vigneronne de l'année » par la Revue du vin de France[1],[2],[13].

Références

  1. a b c d e f g h et i Agathe Perrier, « Dominique Hauvette (St-Rémy) vigneronne de l'année », sur Gomet, .
  2. a b c d e et f Alexis Goujard, « Vigneronne de l'année : Dominique Hauvette, en Provence », sur La Revue du vin de France.
  3. a b c d e et f Emmanuel Tresmontant, « Les vignerons sont nos derniers poètes », sur Causeur, .
  4. « Vins des Alpilles : l’énergie de la roche », sur Paris Match, .
  5. a b c d et e Rémi Barroux, Laure Gasparotto et Ophélie Neiman, « Leur vin, leur œuvre : portraits de cinq passionnées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  6. a et b « De la montagne à la vigne », sur La Presse, (consulté le ).
  7. a b c d et e Ophélie Neiman, « Dominique Hauvette, la femme qui murmurait à l’oreille des vignes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  8. a b et c Pierre Hivernat, « Dominique Hauvette, l’amazone d'exception », sur Libération, .
  9. Centre France, « Dominique Hauvette, grande dame de Provence », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  10. Rémi Lorenzi, « BAUX et bons à la fois ? », Le Rouge et le Blanc, no 118,‎ (lire en ligne).
  11. a b et c « Domaine Hauvette », sur La Revue du vin de France.
  12. a et b Benoist Simmat, « Ces vignerons qui disent bye bye aux appellations », sur La Revue du vin de France, .
  13. Geoffrey Avé, « Dominique Hauvette : "Façonner mon vin m'a permis d'exprimer ma féminité" », sur La Revue du vin de France.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Dominique Hauvette : la nature comme guide ! », Le Rouge et le Blanc, no 89,‎ , p. 17-21 (présentation en ligne).
  • Sylvain Tesson et al., Cheval Chevaux, N° 6, printemps-été 2011: En cavale, Editions du Rocher, (ISBN 978-2-268-00461-7, lire en ligne).
  • (en) Rosemary George, The Wines of the South of France, Octopus, (ISBN 978-1-84533-626-4, lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

  • Emmanuel Tresmontant et Gérard Jumel, « Dominique Hauvette, vigneronne à St Rémy de Provence » [vidéo], ViaMichelin, .
  • Alain Kruger, « Un vin né dans un œuf » [audio], sur France Culture - On ne parle pas la bouche pleine !, .
  • Marie-Ève Lacasse, « Filles de vignes, ép. 12 : Éloge de la lenteur » [audio], sur RadioVino, .
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