Band-e Kaisar
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Band-e Kaisar | |
![]() Ruines du Band-e Kaisar | |
Géographie | |
---|---|
Pays | Iran |
Province | Khuzestan |
Commune | Shushtar |
Coordonnées géographiques | 32° 03′ 13″ N, 48° 50′ 55″ E |
Fonction | |
Franchit | Karoun |
Fonction | pont-barrage |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 500 m |
Construction | |
Construction | IIIe siècle |
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Système hydraulique historique de Shushtar * ![]() | |
Pays | ![]() |
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Type | Culturel |
Critères | (i) (ii) (v) |
Superficie | 240 ha |
Zone tampon | 1 572 ha |
Numéro d’identification | 1315 |
Région | Asie et Pacifique ** |
Année d’inscription | 2009 (33e session) |
* Descriptif officiel UNESCO ** Classification UNESCO | |
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Le Band-e Kaisar (en persan : بند قیصر, « barrage de César »), Pol-e Kaisar (« pont de César »), pont Valérian ou Shadervan est un ancien pont en arches de Shushtar en Iran et le premier du pays à combiner les fonctions de pont et de barrage[1]. Sa construction a été ordonnée par le sassanide Chapour Ier au IIIe siècle[2]. Il fut édifié par des soldats romains faits prisonniers lors de la bataille d'Édesse [2]. Il fut le plus oriental des ponts et barrages romains en territoire perse[3]. Ses fonctions doubles ont exercé une profonde influence sur l'ingénierie civile iranienne et les techniques d'aménagement hydraulique sassanides[4].
Long d'environ 500 m, franchissant la rivière Karoun, le pont-barrage était le cœur du système hydraulique historique de Shushtar (persan : سازههای آبی شوشتر), duquel la ville tirait sa productivité agricole[5]. Il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2009[6]. La structure a accueilli l'importante voie de communication reliant Pasargades et la capitale sassanide Ctésiphon[7]. Restauré à plusieurs reprises pendant la période islamique[8], le barrage était en fonction jusqu'à la fin du XIXe siècle[9].
Références
- ↑ Vogel 1987, p. 50
- ↑ a et b Smith 1971, p. 56–61 ; Schnitter 1978, p. 32; Kleiss 1983, p. 106 ; Vogel 1987, p. 50 ; Hartung et Kuros 1987, p. 232 ; Hodge 1992, p. 85; O'Connor 1993, p. 130 ; Huff 2010 ; Kramers 2010
- ↑ Schnitter 1978, p. 28, fig. 7
- ↑ Impact sur l'ingénierie civile : Huff 2010 ; sur les techniques d'aménagement hydraulique : Smith 1971, p. 60f.
- ↑ Longueur : Hodge 1992, p. 85 ; Hodge 2000, p. 337f. ; système d'irrigation : O'Connor 1993, p. 130
- ↑ Shushtar Historical Hydraulic System, UNESCO, consulté le 1er mai 2010
- ↑ Hartung et Kuros 1987, p. 232
- ↑ Hartung et Kuros 1987, p. 246
- ↑ Hodge 1992, p. 85 ; Hodge 2000, p. 337f.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Band-e Kaisar » (voir la liste des auteurs).
- M.-L. Chaumont, « Les Sassanides et la christianisation de l'Empire iranien au IIIe siècle de notre ère », Revue de l'histoire des religions, vol. 165, no 2, , p. 165–202 (170)
- Fritz Hartung et Gh. R. Kuros, Historische Talsperren, vol. 1, Stuttgart, Verlag Konrad Wittwer, , 221–274 p. (ISBN 3-87919-145-X), « Historische Talsperren im Iran »
- A. Trevor Hodge, Roman Aqueducts & Water Supply, Londres, Duckworth, , 504 p. (ISBN 0-7156-2194-7), p. 85
- (en) A. Trevor Hodge, Handbook of Ancient Water Technology, vol. 2, Leiden, Brill, coll. « Technology and Change in History », , 741 p. (ISBN 90-04-11123-9), « Reservoirs and Dams »
- Dietrich Huff, Encyclopædia Iranica Online, , « Bridges. Pre-Islamic Bridges »
- Wolfram Kleiss, « Brückenkonstruktionen in Iran », Architectura, vol. 13, , p. 105–112 (106)
- J. H. Kramers, Encyclopædia of Islam, Brill Online, , 2e éd., « Shushtar »
- (en) Colin O'Connor, Roman Bridges, Cambridge, Cambridge University Press, , 235 p. (ISBN 0-521-39326-4), p. 130 (No. E42)
- Niklaus Schnitter, « Römische Talsperren », Antike Welt, vol. 8, no 2, , p. 25–32 (32)
- Norman Smith, A History of Dams, Londres, Peter Davies, , 56–61 p. (ISBN 0-432-15090-0)
- Alexius Vogel, Historische Talsperren, vol. 1, Stuttgart, Verlag Konrad Wittwer, , 47–56 (50) (ISBN 3-87919-145-X), « Die historische Entwicklung der Gewichtsmauer »
Lien externe
- Fiche de l'UNESCO
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